Ruben Pols raccroche

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Ruben Pols a décidé de raccrocher le vélo au clou. Remercié par Sport Vlaanderen-Baloise, il n'a pas trouvé de place dans une équipe professionnelle pour la prochaine saison. Il a donc décidé de mettre un terme à sa carrière, deux ans après son arrivée chez les pros.

Promu chez les professionnels en tant que Champion de Belgique Espoirs du contre-la-montre, Ruben Pols s'imaginait percer à l'échelle internationale dans cette discipline. Malheureusement, il n'en fut rien. "Je n'ai pas montré mes qualités de rouleur", regrette-t-il auprès de DirectVelo. Cette absence de résultats sur ces deux années en tant que néo-professionnel lui coûtent son siège pour la saison 2018.  Walter Planckaert a donc décidé de se séparer du coureur de Flandre Orientale. "C'est une déception car je n'ai pas exploité tout mon potentiel. Par ailleurs, je comprends également la décision car je n'ai pas passé de cap en deux ans."

COUREUR A MI-TEMPS

Son développement plus lent que prévu s'explique par plusieurs facteurs. "Durant les six premiers mois chez les pros, j'ai terminé mes études d'ingénieur industriel. De plus, je n'ai pas été épargné par les ennuis de santé. J'ai connu une infection des intestins au mois de mars. Cela a condamné tout mon printemps", relate-t-il.

De plus, il regrette également l'agencement de son programme. "Parfois, j'étais laissé au repos pendant deux semaines et je devais ensuite prendre part à une épreuve difficile, comme le Tour du Limousin. Difficile de trouver son équilibre et un niveau de forme constant."

MATERIEL DEMODE

Ces contretemps ont freiné l'évolution du coureur dans sa spécialité, le contre-la-montre. "C'est vraiment sur ce point que je suis déçu. Quand tu es jeune, c'est encore la manière la plus simple en théorie de te distinguer. Je ne suis pas un sprinteur. Donc, je devais me montrer dans l'épreuve chronométrée et je ne l'ai pas fait."

Ses regrets sont encore plus intenses car l'an prochain, son équipe investira dans du matériel scécifique. "L'année dernière, nous avions du matériel démodé. Je sais qu'en 2018, des nouvelles machines de qualité seront disponibles. Dommage de manquer cela."

IL NE VEUT PAS ATTENDRE ET ARRETE

L'ancien sociétaire de Lotto-Soudal U23 ne veut pas jouer les prolongations et décide d'interrompre sa carrière. Le jeune homme dispose d'une "roue de secours" avec son diplome d'ingénieur industriel.  "J'ai concilié pendant la plupart du temps les études et le cyclisme. Cela a freiné mon développement en tant que coureur, mais je n'ai aucun regret. D'autant que maintenant, quand j'analyse la situation, je suis content de mes choix. Je vais bosser à plein temps en tant qu'ingénieur industriel en électromécanique", conclut-il.

 

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