Niels Vandeputte : « Roullier, l'homme à battre »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Niels Vandeputte a remporté ce dimanche la dernière manche de la Coupe du Monde Juniors à Hoogerheide aux Pays-Bas. Il remporte ainsi sa victoire la plus prestigieuse à une semaine seulement des Championnats du Monde qui seront disputés à Valkenburg, toujours aux Pays-Bas. Quelques minutes après avoir franchi la ligne en wheeling, le Belge, membre de la formation IKO-Beobank, a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : En début de course, tu semblais incapable de suivre Bellens et Rouiller ?
Niels Vandeputte : En fait, j'étais très bien parti. Cependant, j'ai dû laisser quelques places dans le talus artificiel qui suit le premier virage. J'ai bouclé le premier tour sixième ou septième. Loris Rouiller et Jarno Bellens avaient déjà quelques longueurs d'avance sur nous. Je voulais revenir sur eux, mais ramener tout le groupe n'était pas une bonne option. J'ai donc accéléré dans une partie technique et fait l'effort pour rejoindre la tête de course.

Tout s'est joué dans le dernier tour...
Effectivement. Dans ce dernier tour, j'ai habituellement toujours de bons restes. J'ai donc pris la tête de notre trio à l'entrée du dernier tour. A ce moment-là, Loris Rouiller a pris un trou et a déjanté de la roue avant. J'ai vu que j'avais également pris quelques longueurs à Jarno Bellens. Il ne me restait plus qu'à être attentif dans le devers et rouler à bloc jusqu'à l'arrivée.

« J’ESPÈRE UN CIRCUIT MOINS BOUEUX QU'ACTUELLEMENT »

Que représente cette première victoire en Coupe du Monde ?
Enormément de choses. Surtout que tous les meilleurs coureurs de la catégorie sont présents aujourd'hui. J'ai réussi à tous les battre. J'ai donc gagné en confiance en vue des Mondiaux de Valkenburg.

Avec quelles ambitions ?
C'est difficile à dire parce que les parcours ne sont pas comparables. Le circuit des Mondiaux peut me convenir. J'espère qu'il sera un peu moins boueux qu'actuellement. Selon moi, l'homme à battre sera Loris Rouiller. Ici, je ne le craignais pas plus que les autres, mais il a montré qu'il était en condition. A Valkenburg, il trouvera des chemins semblables à ce qu'il connait en Suisse.

La Belgique peut-elle rouler en équipe ?
C'est toujours plus facile d'être en compagnie de plusieurs compatriotes à l'avant comme c'est le cas sur chaque Coupe du Monde. J'espère qu'on pourra profiter de cet avantage.

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