''Tout vient à point pour qui sait attendre'', stipule le proverbe. Son heure, Clément Orceau l'attend patiemment depuis le début de la saison, prêt à sauter sur l'occasion. Toujours à la recherche de son premier succès en 2018, le sociétaire du Vendée U reste confiant avant Bordeaux-Saintes, la première manche de la Coupe de France DN1, disputée ce dimanche. ''Ça ne me travaille pas de ne pas encore avoir gagné. Remporter deux courses dès février, très peu de coureurs l'ont fait. Les autres années, je n'ai pas gagné avant mars. Il n'y a pas encore eu d'arrivée au sprint massif contrairement à l'an passé. Je sais que la condition est bonne'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

Les choses sérieuses se profilent pour Clément Orceau. Entre Bordeaux et Saintes, le coureur de 22 ans est prêt à en découdre. Il s'attend à une lutte féroce, tout au long d'une épreuve aussi ouverte qu'indécise. ''C'est une belle course, très réputée. Tous les scénarios sont possibles. C'est plat mais il y aura du vent, tout peut se passer. Il peut y avoir des bordures. Le circuit final n'est pas très grand, une échappée peut aller au bout, tout comme il peut y avoir un sprint massif. Ce n'est jamais pareil d'une année à l'autre'', explique celui qui aura à cœur de faire parler sa pointe de vitesse dans les derniers mètres. 

« PERSONNE NE VA LAISSER SA PLACE »

Avant d'envisager une arrivée massive à Saintes, l'ancien sociétaire de l'UC Nantes Atlantique sait qu'il devra éviter de nombreux pièges, tout au long des 172 kilomètres de course. ''Il y aura une autre course avant la course, dans le final. Le sprint sera la dernière chance possible. Cela sera aléatoire et compliqué à gérer. Le peloton risque d'exploser avec le vent'', reprend celui qui avait remporté la dernière du Tour de Normandie (2.2) l'an passé, à Caen. ''Les autres équipes vont vouloir marquer des points sur la première manche. Personne ne va laisser sa place. Ça va être tendu toute la journée'', glisse-t-il en imaginant un peloton tendu.  

Cette saison, Clément Orceau espère doubler la mise et réitérer la performance des rouge-et-blanc, vainqueurs de la Coupe de France DN1 en 2017. ''On va essayer de faire une bonne première manche. Ça veut dire beaucoup de gagner l'épreuve en fin d'année. On va essayer de faire la même chose en 2018'', ajoute le stagiaire du Team Direct Energie l'été dernier. En ce début d'année, les Vendéens surfent sur la vague, tous les témoins sont au vert pour eux. ''On est dans un bon élan depuis le début d'année. On a vraiment un gros collectif. L'équipe était l'une des moins bien représentées à Manche-Atlantique mais ça s'est bien passé. Physiquement, tout le monde est présent et on est tous bien dans la tête'', conclut-il.