Camille Thominet se cherche, et se pose des questions. Le week-end dernier, il espérait être l’homme fort de la formation St-Michel-Auber 93 dans les cols pyrénéens de la Route d’Occitanie, mais il n’en a rien été. “Ça va moyen… J’ai fait un stage à Annecy un peu plus tôt et je pensais en sortir beaucoup mieux que ça, mais je n’ai peut-être pas bien récupéré de ce stage… Je ne sais pas trop. Je suis un peu dans le dur alors que j’étais confiant pour cette Route d’Occitanie”, concédait le coureur de 29 ans auprès de DirectVelo, au départ de la 4e et dernière étape, dimanche. “J’avais l’espoir de faire quelque chose sur l’étape reine et finalement, j’ai explosé directement dans le premier col. Je suis perdu…”.

Déçu de cette situation et de sa condition actuelle, Camille Thominet trouve tout de même quelques explications. “D’un autre côté, je me dis que j’ai bien travaillé. Je n’ai repris la compétition qu’au Tour de l’Ain, après ma blessure. Quand tu passes un long moment sans courir, c’est toujours difficile de revenir en bonne forme. Peut-être qu’il faut que je sois patient”, imagine celui qui était resté près de deux mois sans courir, entre le 31 mars et le 24 mai. Ce week-end, le Francilien prendra part au Championnat national, sur lequel il compte bien se faire plaisir. “Le Championnat de France est un objectif pour tout le monde. J’espère être devant. Ce serait un plaisir de prendre l’échappée”.

« JE NE ME PRENDS PAS LA TÊTE »

En pleine recherche de sensations, celui qui dispute actuellement sa deuxième saison professionnelle ne pourra malheureusement pas enchaîner en juillet, le calendrier des formations de troisième division étant particulièrement allégé à cette période de l’année. “Je ne sais pas du tout comment je vais gérer ce mois de juillet. Il va falloir que je réfléchisse à tout ça avec mon entraîneur. J’essaierai peut-être de faire des kermesses en Belgique pour garder le rythme de la compétition. J’envisage aussi de faire des Élites Nationales, pour emmagasiner les kilomètres”.  

Ce sera également l’occasion de préparer un mois d’août qui, à l’inverse, devrait être particulièrement chargé. “On partira en stage mi-juillet. pour préparer ce mois d’août. On verra bien comment ça se passe. Je ne me prends pas la tête, je vis au jour le jour. Le mois d’août est encore loin, finalement... Il faut déjà que j’essaie de me faire plaisir, car ce n’est pas toujours facile”.