Kévin Besson réalise une saison solide. Vainqueur à sept reprises, notamment sur le Prix de Saint-Projet (Élite Nationale), le Champion d’Occitanie sur route est satisfait de ce qu’il a accompli en 2019. “Si on m’avait dit en début de saison que je ferais ça, j’aurais signé tout de suite”. En revanche, celui qui fêtera ses 28 ans à la fin du mois regrette un calendrier un tout petit peu trop léger à son goût. “C’est dommage de ne pas avoir pu m’exprimer sur une 2.2, puisque nous n’en avons pas fait une seule. J’aurais bien aimé savoir si j’avais le niveau ou pas”, avançait-il pour DirectVelo en marge des 4 jours des As-en-Provence. Il regrette également l’absence d’une victoire de référence dans son bilan. “Il me manque juste une grosse victoire, sur une belle Élite ou une manche de Coupe de France. Quand j’avais une occasion, je me faisais toujours avoir dans le final”. La saison n’est pas tout à fait terminée pour autant, et il lui restera encore quelques occasions de décrocher ce potentiel gros succès. “Avec Paris-Vierzon, Paris-Connerré ou le Trophée des Champions, il restera encore vraiment de belles choses à faire d’ici la fin de saison. Il y aura encore la possibilité de marcher sur ce dernier mois, pour le dernier bloc de l’année”.

« L’HERBE N’EST PAS FORCÉMENT PLUS VERTE AILLEURS »

Désireux d’enrichir son calendrier de courses, le sociétaire de l’Occitane CF changera-t-il de club l’an prochain ? “L’Occitane veut postuler à la DN1. Si on monte, ça pourrait être intéressant au niveau du calendrier. Pour l’instant, on cherche un directeur sportif. Il y a beaucoup d’interrogations. J’attends d’avoir des réponses pour voir ce que je vais faire en 2020, répond-il au moment d’aborder la question de son avenir. Ce sera peut-être ma dernière année sur le vélo. J’arrive à un âge où j’ai besoin d’en voir plus, de savoir vraiment où j’en suis. J’ai envie de faire de belles courses”. Ainsi, le garçon confirme avoir “quelques contacts avec d’autres équipes”, bien qu’il ne soit pas sûr du tout de changer d’écurie à l’intersaison. “L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs non plus. Partir, d’accord, mais dans la région, il n’y a pas beaucoup de DN. Aujourd’hui, j’ai une situation confortable à l’Occitane. On a créé un bon noyau avec ce groupe et c’est le plus important. L’équilibre de vie permet de bien marcher aussi, il ne faut pas l’oublier. Et si on rompt cet équilibre…”.