Le VC Rouen 76 a terminé fort ! 8e du classement général de la Coupe de France DN1 à l'aube de la dernier manche, la Boucle de l'Artois, les Normands sont parvenus à arracher la 3e marche du podium final (voir ici). Une grande satisfaction pour Pascal Carlot, directeur sportif de la formation. Il s'est livré à DirectVelo.

DirectVelo : Que représente cette 3e place pour le VC Rouen 76 ?
Pascal Carlot : C'est une grande satisfaction. On avait bien débuté l'année, puis on avait loupé nos manches au mois de mai. Depuis juillet, on fait une chasse aux points. On court d'une façon différente. On a pris des responsabilités. Ça paie. Chacun a bien joué son rôle. On a de très bons coureurs et de très bons dirigeants qui nous poussent pour faire ces résultats. Cette médaille, c'est pour les coureurs, les bénévoles et tous ceux qui travaillent pour le club.

« IL RESTAIT ENCORE ÉNORMÉMENT DE POINTS »

Le podium en Coupe de France est-il un objectif pour le club ?
C'était notre objectif avec des coureurs comme Jordan Levasseur, Dylan Kowalski ou encore Clément Saint-Martin. On voulait vraiment les relancer. On avait également de jeunes coureurs qui prennent de la caisse, comme Matis Louvel. C'est ce que l'on attendait. Vu que l'on n'était que douze coureurs en début d'année, ça n'a pas toujours été simple. On a réussi à faire entrer quelques jeunes dans l'équipe qui ont bien appris.

Étais-tu confiant ?
On pense au podium depuis le Grand Prix de Cherves. On s'était dit qu'il restait encore énormément de points. Le prologue nous plaisait bien avec Dylan Kowalski et Enzo Anti qui pouvaient entrer dans les points. Dylan a fait un très bon chrono, même s'il n'était pas au top de sa forme. On s'est battu pour le classement général et l'on a réussi à emmener un super sprint pour Jordan Levasseur qui voulait vraiment gagner son étape.

« ON NE PEUT PAS TOUT FAIRE »

Y a-t-il de la déception de ne pas avoir remporté la dernière étape ?
Au cours de cette dernière étape, on a pris les choses en main pour ramener le peloton sur l'échappée. On a fait un beau tir groupé au classement général avec Dylan (Kowalski), Enzo (Anti) et Matis (Louvel). On ne pouvait pas trop s'exposer pour jouer l'étape au risque de perdre des points au classement général. On a perdu l'étape que Dylan (Kowalski) avait sûrement dans les jambes, mais on ne peut pas tout faire.

Comment imagines-tu la prochaine saison ?
Il y aura beaucoup de mouvement. On a déjà neuf recrues. On était douze coureurs cette saison. On va remonter à quinze. Il y aura treize coureurs Espoirs l'année prochaine. On continue notre système de formation. Avec Jean-Philippe Yon, on aime également bien les paris. On avait des coureurs qui étaient très bons avant et qui s'étaient un peu perdus comme Jordan Levasseur ou Dylan Kowalski. On aime les défis et relancer les coureurs. Ça ne réussit pas à chaque fois, mais quand c'est le cas, on se dit que l'on a fait notre travail.