Camille Devi : « Le choix est vite fait »

Crédit photo Antoine Pouillard / DirectVelo

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Entre la route et le VTT, Camille Devi va devoir choisir. Il y a quelques jours, la Fédération française de cyclisme annonçait en effet que les Championnats de France de VTT se tiendraient dans la station des Menuires (Savoie) du 21 au 23 août prochain. Soit fort probablement le même week-end que les Championnats de France sur route de Plumelec (Morbihan). “De toute façon, j’avais déjà fait le choix du VTT pour cette année. La saison dernière, j’étais rentrée très déçue de mon Championnat de France sur route, ça ne s’était pas très bien passé. Je m’étais donc promis de faire des choix en 2020. Et là, le choix est vite fait”, relate-t-elle pour DirectVelo.

Finalement, cette annonce du nouveau calendrier ne fait que conforter et même simplifier sa décision. “Je comptais faire des courses sur route, et notamment de ce Championnat, une préparation pour les gros rendez-vous en VTT, qui sont ma priorité”. L’athlète de 29 ans tient tout de même à rester prudente lorsqu’il est question d’évoquer le calendrier des semaines et des mois à venir. “C’est tellement le bordel depuis des mois ! Le calendrier change tout le temps, il y a des annulations chaque semaine. J’attends de voir avant de vraiment me projeter plus concrètement sur la suite”

L’AVENIR S’EST ASSOMBRI DANS LES SOUS-BOIS

Si Camille Devi ne souhaite pas trop se projeter, c’est aussi parce que son avenir à moyen terme s’est assombri ces derniers mois. Également adepte de cyclo-cross, discipline dans laquelle elle avait réalisé de belles choses l’hiver dernier, elle aurait dû prochainement porter le maillot du Team Cross Safir Ganova CKT, au club de Charvieu-Chavagneux IC. Mais la structure a décidé de mettre son équipe de cyclo-cross en veille (lire ici). “C’est une situation compliquée et bien pourrie. Je dois me retrouver une équipe mais comment faire ? J’ai déjà écrit à pas mal de monde mais toutes les équipes sont déjà en galère en ce moment. Je suis assez pessimiste pour la suite”, admet-elle. 

“En temps normal, c’est déjà compliqué. Je dois faire de la route pour exister et pour me montrer dans l’espoir de décrocher un contrat, comme en VTT. Mais la réalité est toujours aussi difficile dans le cyclisme féminin, hormis pour quelques exceptions. Et ce n’est pas la situation actuelle qui risque d’arranger les choses”. Camille Devi promet cependant de tout mettre en œuvre pour réaliser une grosse saison de VTT. “Et pour le cross, on verra bien si je reçois un coup de fil”.

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