Samedi dernier au Troyes Cyclocross UCI, Joris Delbove était à la lutte pour la 3e place. “Les deux devant (David Van der Poel et Clément Venturini) étaient au-dessus. Je me suis retrouvé avec Steve (Chainel) et Ugo (Ananie). Je pense que j’en ai un peu trop fait au début. Ils m’ont fait la guerre chacun à leur tour. J’allais les chercher. Je me suis un peu enflammé. Dans le dévers, je n’y arrivais pas. Je faisais trop d’erreurs. Je perds le contact avec Ugo dans le 3e ou 4e tour“, déclare à DirectVelo le sociétaire de S1Neo-Graal-Brojka qui évoluait à domicile.

L’Aubois a alors roulé un tour avec Steve Chainel, mais il a de nouveau commis une faute au même endroit. “À tous les tours, je faisais des erreurs dans le dévers. Je perds place après place à cause de ça“. Il a ensuite été dépassé par Mattéo Vercher pour la 5e position (voir classement). “Il est revenu sur moi et j’ai refait une erreur. Du coup, il a fait le trou et il avait plus de force que moi sur la fin. J’ai un peu coincé dans les deux derniers tours. J’ai laissé filer, je n’avais plus de force“.

« PRESQUE À 100% DE MA CONDITION »

L’Espoir 3 est tout de monde satisfait de sa course. “J’étais bien présent avec Steve notamment. J’ai juste fait trop d’erreurs techniques pour espérer le podium“. Le week-end précédent, il avait disputé sa première manche de Coupe du Monde avec les Élites dans le bourbier de Termonde (Belgique). “Les conditions étaient horribles. C’était tellement dur, je n’ai pas pris de plaisir. Ça a beaucoup fait travailler la course à pied. J’ai fait 45 minutes de course. C’était dur à encaisser de se faire arrêter mais devant, ce n’était pas les mêmes mecs qu’en Espoirs“.

Le coureur de 20 ans se montre confiant pour le Championnat de France de sa catégorie à Pontchâteau, ce dimanche. “Je pense que la forme est là. Il manque encore un petit quelque chose. Je suis presque à 100% de ma condition, ça devrait être pas mal pour la course“. Troisième l’an passé derrière Antoine Benoist, absent cette saison pour raisons de santé, et Mickaël Crispin, passé dans les rangs Élites, il lorgne sur la tunique bleu-blanc-rouge. “L’année dernière, j'ai terminé derrière les deux monstres. Cette fois-ci, j’espère jouer la victoire. C’est un circuit qui est roulant mais un peu plus physique“.