Antonin Souchon, dur au mal

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Antonin Souchon se rapproche. Après sa 4e place aux Plages Vendéennes, à Saint-Jean-de-Monts, le coureur de Sojasun espoir-ACNC est monté pour la première fois sur le podium, ce dimanche, sur la Route Bretonne (voir classement). "Je m’en contente, c’était un gros final avec du beau monde dans l’échappée. Fybolia a joué fin, ils étaient deux donc ils étaient en supériorité. Dans la dernière bosse, Pierre Thierry a attaqué et Morin a suivi, j’ai réussi à rentrer juste avant la bascule. Finalement, Morin a attaqué et je n’ai pas pu suivre quand Pierre Thierry l’a pris en chasse. Je viens faire 3, c’est un bon résultat". Dans le final, il lui en a manqué un peu pour rivaliser avec ses deux bourreaux. "On a fait un beau rallye devant, c’était dur, il n’y a pas eu beaucoup de moments de repos".

L’ancien coureur de l’Océane Top 16 a dû "vraiment se faire violence" pour aller décrocher cette place sur la boite. Nouvellement débarqué en Bretagne, il se met à la même hauteur que ses coéquipiers. "On n’a pas forcément de rôle particulier. Aujourd’hui on était douze au départ, douze à devoir faire la course. Je me suis retrouvé devant, j’ai joué ma carte, j’ai assuré. Je savais que le final allait être dur, c’est la deuxième fois que je faisais cette course. Je me suis économisé tout en assurant mes relais. Finalement, ça a porté ses fruits puisque je me retrouve dans les cinq pour jouer la gagne". Contrairement à il y a deux ans, il profite de son arrivée dans l’équipe bretonne pour mieux connaitre ces courses. "On a eu la chance de faire un stage en centre Bretagne avec Sojasun, on a eu l’opportunité de reconnaître les principales difficultés de cette course".

La forme est de plus en plus intéressante pour Antonin Souchon. "J’ai bien commencé, je sais que plus je cours mieux je suis. La suite s’annonce bien. Il faut bien se remettre dans le rythme". Si beaucoup de coureurs aiment aller en Espagne en hiver pour se préparer, lui a une vision bien différente. "J’étais content de ne pas aller en Espagne car c'est en travaillant dur cet hiver qu’on peut performer en début de saison, s’il ne fait pas beau et qu’il fait froid. On n’a pas de choc thermique et j’aime bien, je suis dur au mal, j’aime bien me faire violence. Entraînement difficile, compétition facile", sourit-il. Et peu importe les adversaires, et le peloton qui s’est densifié avec beaucoup d’ex-pros. "Je ne suis pas du genre à connaître les coureurs. Je m’en fiche un peu, ils ont deux jambes et deux bras comme moi, je ne vois pas pourquoi j’aurais peur d’eux. Si je perds tant pis et si je gagne tant mieux".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Antonin SOUCHON