Les Dijonnais étaient partout

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Le SCO Dijon-Team Matériel-vélo.com a dominé le Grand Prix du Centre de la France, ce lundi. Au classement, d'abord, en plaçant trois coureurs dans les 4 premiers (voir classement), mais aussi sur le terrain, avec une course maitrisée où les Côte-d'Oriens étaient en surnombre dans le groupe qui s'est joué la victoire. À plus ou moins 15 kilomètres du terme, ils étaient six à avoir une bonne avance, avec... trois Dijonnais parmi eux, alors qu'Alfred George avait lâché quelques kilomètres plus tôt. Farley Barber faisait partie du trio. "En tant qu’équipe, nous avons super bien roulé. Nous étions toujours à l’avant, avec quatre coureurs de l’échappée initiale. J’étais dans un groupe de contre et j’ai rejoint le groupe de tête par mes propres moyens. Nous avons super bien travaillé en attaquant et à un moment le groupe a explosé et nous étions toujours à l’avant".

Contrairement à Thomas Morichon, en forme ces derniers temps et encore présent, Gari Lagnet retrouve lui des couleurs sur ces premiers jours d'automne. "J’avais envie de bien finir la saison. Depuis cet été, je n’avais pas réellement fait de performances. Hier sur la Coupe de France N1 (la Classique Puisaye-Forterre, NDLR), je provoque l’échappée et au final, je ne fais que 9e. Aujourd’hui, j'étais revanchard, je sais que ce sont des courses où il faut aller de l’avant. J’étais présent dans toutes les échappées", se réjouit le futur coureur de l'AC Bisontine. Cependant 50% de chances de victoire, bien que le chiffre soit intéressant, n'est pas gage de lever les bras au terme de la course. Mais les Dijonnais ne se sont pas plantés.

« J'AI ATTENDU ÇA DEPUIS DES ANNÉES »

La supériorité numérique permet de voir venir. "Antoine Roussel et Florian Rapiteau étaient vraiment forts aussi, mais nous, nous étions en supériorité numérique et on a joué là-dessus. J’ai essayé de sortir plusieurs fois, mais c’était compliqué", raconte Gari Lagnet. Finalement, Antoine Roussel a mis une banderille, et c'est Farley Barber qui est parti en sa compagnie alors qu'il restait environ 5 kilomètres. "Quand Farley est sorti, j’ai dit à Thomas de lui laisser sa chance parce que toute l’année, il a travaillé pour l’équipe. Au final, on a eu raison", sourit le garçon de 26 ans. Car le binôme composé d'Antoine Roussel et Farley Barber est finalement parti se jouer la victoire. "Je me sentais super bien, je suis quand même surpris, car j’ai couru Paris-Chalette-Vierzon et à Maisonnais hier", ajoute le Britannique.

Au sprint, Farley Barber avait une pointe de vitesse à faire valoir. "Pour le sprint, j'étais confiant, oui et non. Je suis confiant en mes capacités de sprinteur, mais j’avais quelques crampes. Je connaissais Antoine Roussel mais pas énormément non plus. J’ai vu quand nous étions dans l’échappée qu’il était très fort et je savais que c’était le coureur à suivre". Et finalement, l'histoire a bien tourné, avec une victoire à Bruère-Allichamps, avant que Gari Lagnet et Thomas Morichon ne complètent la belle journée. "C’est super pour moi. Il s’agit de ma première victoire en Elite. Je suis vraiment très heureux, j’ai attendu ça depuis des années, avec en prime un gros travail de l’équipe". Après Marius Macé vainqueur à Maisonnais, les Dijonnais rentrent donc comblés du centre de la France.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Farley BARBER
Portrait de Gari LAGNET