Vendée U : « Il faut en passer par là »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Voici le Vendée U de retour sur le Tour de Savoie Mont-Blanc... Le club de DN1 n'avait plus participé à l'épreuve depuis 2007. Mais les Vendéens ont été contraints de faire le long déplacement sans Mathieu Burgaudeau qui attendait beaucoup de ce rendez-vous. Le directeur sportif Damien Pommereau a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Pourquoi revenir sur le Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Damien Pommereau : Tout d'abord, il fallait trouver une course... L'équipe n'a pas été retenue au Tour Nivernais Morvan. Nous n'avons pas trop compris pourquoi vu nos résultats de l'année dernière. Par ailleurs, il n'y a plus la SportBreizh à cette date-là puisque la course a été avancée d'une semaine suite au passage en Coupe de France DN1. Nous avions postulé il y a quelques années au Tour de Savoie Mont-Blanc mais nous n'avions pas été retenus. Cette année, c'était donc l'occasion de revenir même si on sait qu'on va un peu galérer. Nous n'avons pas de vrais grimpeurs dans l'équipe. Mais une course comme celle-ci est hyper formatrice pour les jeunes. Il faut en passer par là. En France, il n'y a que la Ronde de l'Isard et le Tour de Savoie Mont-Blanc avec de tels terrains... C'est bien d'être ici. Le bémol est l’absence de Mathieu Burgaudeau, qui a chuté à l'arrivée de l'ultime étape de la SportBreizh...

Il était attendu...
On sait qu'il a des grosses qualités, comme d'autres Espoirs 1 de l'équipe. Il a montré des très belles choses depuis le début de l'année. Il avait marché en Juniors, l'an dernier, en montagne sur le Valromey.... Je pense qu'il se serait bien comporté ici, sans parler du général... On reste objectif sur le potentiel de chacun. Mais ça aurait été hyper intéressant de le voir sur cette course, c'est dommage... On est déjà content car il n'a rien de cassé. Il ne pouvait pas rester assis dans le camion en rentrant de la SportBreizh, il a été obligé de s'allonger sur la banquette arrière... Il était mal. Il a été voir son kiné-osthéo qui lui a dit qu'il avait peut-être une fracture. Heureusement, ce n'est pas le cas... Il a une énorme contracture. On a fait le point hier (mardi) pour savoir s'il venait ou non... Il avait vraiment envie de participer mais ce n'était pas possible. On espère que ça va passer rapidement. S'il ne peut pas monter sur le vélo ce week-end, ça sera compliqué pour lui d'être au départ du Championnat de France.

« PAS LÀ EN PRÉPARATION »

Ce Tour de Savoie Mont-Blanc est pour vous une préparation pour le Championnat de France ?
Je ne sais pas si c'est compatible. Le circuit de Saint-Omer n'est pas difficile. Cela aurait été peut-être plus propice en 2016 comme nous avions eu un circuit difficile à Vesoul. Mais premièrement, comme je le disais, c'est formateur d'être présent ici. Nous avons deux Espoirs 1, Valentin (Ferron) et Emilien (Jeannière) qui avait bien marché aussi sur le Valromey. Bon, le niveau est différent... Il y a une équipe comme Androni, qui fait un peu peur aux jeunes. Mais nos coureurs vont se tester sur des cols longs, difficiles et avec un gros niveau. Si ça peut être bénéfique pour le Tour du Pays Roannais, dans quinze jours, tant mieux mais ce n'est pas l'objectif. On n'est pas là en préparation mais pour faire le maximum.

L'autre front va découvrir le Tour du Pays de Béarn...
On ne pouvait pas engager des coureurs sur le Championnat de France sans les faire courir. Il n'y a pas beaucoup de courses ce week-end. Nous avons opté pour le Tour du Pays de Béarn car Morgan (Lamoisson) est plutôt dans ce coin-là, c'était plus facile niveau logistique. Ce n'est pas le même niveau qu'ici mais ils vont quand même monter Marie-Blanque le deuxième jour. On mixera entre les deux équipes pour le Championnat de France.

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