Canyon : la cohésion comme secret de la réussite

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Les filles de la Canyon-SRAM Racing avaient du mal à retenir leurs larmes après l’arrivée. Ce dimanche midi, Alena Amialiusik, Alice et Hannah Barnes, Elena Cecchini, Lisa Klein et Trixi Worrack sont devenues Championnes du Monde du contre-la-montre par équipes dans les rues d’Innsbruck, en Autriche. “C’est une sensation extraordinaire ! Je n’ai pas de mots pour décrire cette émotion”, lâchait l’Allemande Trixi Worrack après un podium où elle était émue aux larmes.

Elena Cecchini, elle aussi, a craqué. “Je n’arrive pas vraiment à y croire. J’ai commencé à pleurer toutes les larmes de mon corps lorsque j’ai compris que nous allions gagner. On a eu tellement de hauts et de bas durant ces dernières années dans la discipline du contre-la-montre par équipes...”, rappelle l’Italienne auprès de DirectVelo en zone mixte. “D’ailleurs, il y a même eu plus souvent des bas que des hauts. Aujourd’hui (dimanche), on peut dire que nous avons vraiment fait une superbe course, toutes les six ensemble. Nous étions parfaitement unies et je pense que c’est la clef et le secret de la réussite dans une épreuve contre-la-montre par équipes”.

« C’EST UNE FIERTÉ D’AVOIR FAIT CE QUE NOUS ESPÉRIONS »

2e en 2016, 4e l’an passé, l’équipe allemande attendait ce succès depuis des années. “C’est une merveilleuse récompense pour l’ensemble des filles de l’équipe mais aussi pour tout le staff qui travaille dur toute l’année. C’est vraiment un grand bonheur !”, ajoute Cecchini, qui confirme que la cohésion avec ses coéquipières a été parfaite sur ce Mondial. “Je pense qu’il était très important de finir ce chrono à six. C’était un très long chrono et une douzaine de kilomètres de plus que tous les chronos que nous avions eu l’occasion de faire jusqu’à présent. Dans ces conditions, on savait qu’il fallait vraiment garder un certain tempo sans jamais se mettre dans le rouge”.

Le plan a été suivi à la lettre tout au long des 54,1 kilomètres d'effort. “On avait une stratégie très précise et on l’a excellemment mise en place sur le terrain. C’est une fierté d’avoir fait ce que nous espérions”. Pour Elena Cecchini, ce titre est d’autant plus satisfaisant que la discipline n’aura plus lieu la saison prochaine.  “Le fait que ce soit le dernier chrono par équipes de marque au Mondial rend ce titre encore plus spécial. Cette équipe a toujours aimé cette discipline et on devait gagner une fois”.  

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