Coralie Demay : « Qu'à trois ans de Paris 2024... »
Après cinq semaines en Provence, Coralie Demay est de retour chez elle à Nantes, depuis ce mercredi, pour poursuivre son confinement.
CHEZ CLARA COPPONI
L'annonce du 16 mars dernier du début du confinement a "cueilli" la poursuiteuse sur la route du retour du stage en altitude dans la Sierre Nevada écourté (lire ici). "C'est à partir de ce moment-là que j'ai compris que c'était grave. C'était la galère pour trouver un avion. Je suis restée chez Clara Copponi dès le premier jour. C'était bien d'être à deux. Je pensais aussi pouvoir profiter du soleil mais nous ne pouvions pas rouler dehors".
Les deux membres de l'équipe de France de poursuite ont aussi pu bénéficier des tentes hypoxiques. "Nous avions un planning d'entraînement de quatre semaines. Cela nous donnait un objectif et nous occupait", dit-elle à DirectVelo.
Au Championnat du Monde de Berlin, la Bretonne et ses camarades se sont qualifiées pour les Jeux de Tokyo 2020 qui ont été repoussés d'un an. "Avec le report, nous avons le temps de travailler. Si les dates avaient été maintenues, on n'aurait pas pu s'entraîner normalement".
RETROUVER ENFIN SES CO-ÉQUIPIÉRES
Pour sa préparation, la sociétaire de Charente Maritime Women Cycling compte sur la route. "A un moment, il y aura bien des courses en fin de saison et ce sera bon pour prendre de la caisse", espère-t-elle. Et elle pourra ainsi enfin retrouver ses nouvelles co-équipières. "Dès qu'on pourra refaire des stages, je serai avec elles".
Le report d'un an des JO décale aussi les projet de la cycliste de 27 ans. "Je voulais faire encore une année de vélo après cette saison. Maintenant, je me pose moins de questions. Je me dis aussi qu'après 2021, nous ne serons plus qu'à trois ans de Paris 2024", calcule-t-elle.
En tout cas, ça lui donne encore un peu de délai pour battre le record de France des 3 km, un de ses objectifs personnels (lire ici).