A trois jours du dénouement du Tour de l'Avenir, le sélectionneur de l'équipe de France se dit "pas rassuré" pour ses coureurs. "Ils vont faire de leur mieux, il y a encore de l'espoir, mais je ne suis pas rassuré", a déclaré Bernard Bourreau jeudi soir à www.directvelo.com. Il s'explique : "Nos chances dépendent de l'attitude de nos adversaires : vont-ils se battre ou bien vont-ils se résigner aux places ? Dans les deux ascensions du dernier jour, j'ai peur d'une offensive des Colombiens et des Portugais. Et pour le classement général, Bakelants sera dur à battre..."
 
Actuellement, le coureur belge mène l'épreuve avec 3'04" d'avance sur Jérôme Coppel (3e) et 3'50" sur Maxime Bouet (7e). Mais Bernard Bourreau constate que ses coureurs sont très surveillés par leurs concurrents. "Les Bleus [l'équipe de France A] est très marquée. Les coureurs ne peuvent pas bouger d'une oreille. Dans leur tête, la rouge [équipe de France B] est inférieure, ils la laissent tranquille. Pourtant, j'avais mis de bons coureurs dans cette équipe aussi, comme Bonnafond, Cusin ou Bouet, pour faire diversion."
 
Vendredi, le Tour de l'Avenir reliera Saint-Juery à Revel. Samedi, Revel-Guzet proposera deux ascensions sans doute décisives : le col de Port et Guzet-Neige. La dernière étape, tracée entre et Seix et Mirepoix, présentera un profil vallonné (trois côtes de 4e catégorie notamment) mais sans enjeu fort pour le classement final.