Après deux années et demi d’arrêt, Kévin Francillette a trouvé un nouvel élan en Guadeloupe. En 2016, il retrouve la DN1 en signant au sein de l’UC Nantes Atlantique après avoir porté les couleurs du Vendée U et du CM Aubervilliers 93. L’hiver dernier, alors qu’il travaille dans le commerce, Georges Balta, le président du Vélo du Centre et de la Caraibe le contacte pour faire une saison en Guadeloupe. "Il avait suivi ma carrière et s’était mis dans l’idée de me relancer", explique-t-il à DirectVelo. 

 

« JE REVIENS AVEC DE L’AMBITION »

 

Après six premiers mois compliqués, entre manque de rythme et adaptation au mode de vie guadeloupéen, Kévin Francillette retrouve sa pointe de vitesse qui lui permet de glaner quatre bouquets (lire ici) dont la cinquième étape du Tour de la Guadeloupe (2.2). "Je me suis refait plaisir sur le vélo mais, mes amis et ma famille commençaient à me manquer, j’avais besoin de rentrer à la maison".

 

Rentré au bercail à 25 ans, il va tenter de rebondir au sein de l’UC Nantes Atlantique qui compte sur lui (lire ici). "Je reviens avec de l’ambition, affirme-t-il. Certaines courses de la Coupe de France peuvent me convenir. J’ai du mal à passer les bosses à partir de 4 km mais sinon je suis à l’aise sur les circuits sélectifs. Dans un petit groupe qui joue la gagne, c’est là que je peux faire parler ma pointe de vitesse". 

 

« FAIRE PARLER MA POINTE DE VITESSE SUR LES COUPES DE FRANCE »

 

Si le début de saison s’annonce enlevé, le sprinteur ne se met pas une pression supplémentaire. "En général, j’ai besoin d’un bon mois de compétition pour retrouver la forme". Après trois années loin du peloton amateur métropolitain, Kévin Francillette espère être capable de retrouver le rythme. 

"Même si je suis un peu juste sur les premières courses, je verrai tout de suite si je suis dans l’allure ou pas, prévient-il. Je suis revenu pour être performant. Si je ne peux pas gagner et me faire plaisir cette année, j’envisagerai sans doute une formation professionnelle à la fin de l’année".

 

Avant de penser au bilan, l’esprit du sprinter vendéen se tourne plutôt vers le Tour d’Eure-et-Loir ou une étape du Tour de Bretagne. "Ce sont des courses qui donnent envie, c’est clair".