La pluie n'a pas découragé les audacieux, ce mardi, lors de la première étape du Tour de Belgique (2.HC). Après quelques kilomètres, Jan-Willem Van Schip s'est retrouvé en échappée en compagnie de quatre Belges : Tom Dernies, Thomas Sprengers, David Boucher et Glenn Debruyne. Le peloton, qui pensait avoir la situation sous contrôle, a été battu par le Néerlandais (voir le classement).

« UNE BONNE LEÇON »

Le coureur de la Roompot Nederlandse Loterij a mis à profit ses qualités de pistard pour s'imposer à Knokke-Heist (Flandre occidentale). Des quatre hommes qui l'accompagnaient, Glenn Debruyne était sans doute le plus frustré à l'arrivée. Le sociétaire de Cibel a été proche de prendre la roue du futur lauréat au moment il est ressorti dans le final. "Je regarde à droite et il a démarré à gauche", peste-t-il à DirectVelo.

Le coureur de 24 ans comptait sur Tom Dernies pour faire l'effort nécessaire. "Je pensais qu'il bluffait et je n'ai donc pas réagi tout de suite. C'était un mauvais calcul de ma part. C'est une bonne leçon pour le futur. En tout cas, je félicite Jan-Willem Van Schip pour son joli numéro".

PAS AU COURANT DES SPRINTS

Durant ces 170 kilomètres à l'avant de la course, Glenn Debruyne n'a reçu aucune information à l'oreillette. Et comme il n'avait pas pris le soin d'étudier le guide technique la veille au soir, il ignorait l'emplacement des sprints intermédiaires. "C'est parce qu'à la base, je n'avais pas prévu de prendre l'échappée. J'étais si bien placé que c'était bête de ne pas y aller. Je n'étais pas au courant des sprints, hormis le premier après 19 kilomètres. Mais les deux autres, je les ai découverts au moment-même. J'aurais dû regarder le livre de route".

Cette journée sera donc riche en enseignements pour l'Elite 2. "C'est la première fois que je participe à une course de cette envergure. Après coup, je suis content de mon étape. J'espère continuer sur cette lancée", conclut celui qui n'a pas d'entraineur.