Wout van Aert : « J'ai remis les gaz »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

La première lutte de l'hiver entre les deux cadors du cyclo-cross a tourné à l'avantage de Wout van Aert. Le Champion de Belgique a devancé de 49 secondes le Champion du Monde, Mathieu Van der Poel, qui faisait sa rentrée (voir classement). Dans les champs boueux de Termonde, le coureur de Jumbo-Visma a trouvé un terrain à sa mesure. "C'est un circuit qui me convient vraiment. Il faut courir régulièrement et utiliser sa puissance. Ce sont des choses que j'aime faire", affirme-t-il à DirectVelo après l'arrivée.  

Le triple Champion du Monde de la discipline a d'abord dû laisser Toon Aerts et Mathieu Van der Poel prendre quelques longueurs en début de course avant de s'isoler dans le cinquième tour. "Au début, j'ai un peu cherché les bonnes traces à emprunter. Dans le premier tour, je n'ai pas fait que des bons choix. Quand je suis revenu sur Mathieu et Toon, j'ai essayé de leur mettre la pression. Ça marchait, mais je n'arrivais pas à me détacher suffisamment. La deuxième fois que j'ai essayé, j'ai remis les gaz et ça a fonctionné, explique-t-il. Ensuite, j'ai été à fond jusqu'au bout. Enfin, dans le dernier tour, quand j'ai compris que c'était gagné, j'ai alors naturellement un peu temporisé".

INDÉCIS POUR LES MONDIAUX

Wout van Aert est donc toujours invaincu depuis son retour dans les sous-bois le 4 décembre. Avant Termonde, il s'était imposé à Boom, Essen et Val di Sole. "C'est sûr que je suis arrivé très bien préparé et que je me suis bien entraîné. J'ai bien commencé dès le premier cross à Boom. C'est une belle période pour moi. Aujourd'hui, battre Mathieu donne une satisfaction supplémentaire à cette victoire".

Il n'avait plus remporté quatre courses d'affilée depuis septembre 2016, au terme de la tournée américaine. Cet hiver, il n'est pas acquis que le Belge traversera l'Atlantique pour ajouter un quatrième titre mondial à son palmarès. "Le fait que cette compétition se déroule aux Etats-Unis m'oblige à me questionner. Je veux vraiment arriver avec une condition optimale aux Classiques printanières, précise-t-il. On devra se réunir avec mon staff pour en discuter. Ce ne sera pas un choix facile".

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