Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise) a remporté au sprint ce samedi la 54e édition de Paris-Chalette-Vierzon, 8e et dernière manche de la Coupe de France DN1, courue entre Chalette-sur-Loing (Loiret) et Vierzon (Cher). Après 182,5 kilomètres de course, il devance Romain Cardis (Vendée U) et le vainqueur sortant Maxime Renault (Sojasun espoir-ACNC). La formation du Vendée U s'adjuge comme l'an dernier la Coupe de France DN1. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise)
Vainqueur de Paris-Chalette-Vierzon 2013
« J'ai eu du mal à récupérer après le Championnat du Monde Police, surtout de la route puisque le trajet durait 14 heures. Je n'étais du coup pas vraiment bien cette semaine. Je remercie le kiné et l'assistant du club qui m'ont permis d'être massé trois fois. En début de course, je me sentais bien. J'ai essayé de sortir plusieurs fois mais ça n'a pas marché. Quand le bon coup est parti, puis les contres, j'étais à chaque fois piégé. L'équipe n'était pas assez forte pour rouler même si on n'avait personne à l'avant. Félix Pouilly a par exemple chuté la semaine dernière... On a laissé l'Entente Sud Gascogne rouler, ils ont fait le gros du travail. On a roulé avec eux dans le final. J'ai travaillé dans les deux derniers tours et dans le dernier kilomètre pour emmener le sprint pour Jimmy (Turgis). J'étais du coup vraiment bien placé. Mais Jimmy n'a pas pu me déborder alors j'ai terminé le travail. J'étais bien placé dans la roue de Cardis quand il a lancé à 250 mètres. J'aime bien ce genre de sprint où il faut jouer avec le rapport poids/puissance. C'est une belle victoire, qui permet de bien terminer la saison. C'est surtout bien pour le club car on rentre dans le Top 5 (4e). Je vais enchaîner avec le Trio Normand et Paris-Connerré. »

Romain Cardis (Vendée U)
2e de Paris-Chalette-Vierzon
« Je suis sorti dans le dernier tiers de la course car je marquais Benoît Sinner. Les consignes avant la course étaient que je ne collabore pas si jamais je me trouvais avec lui. Je ne me suis pas trop affolé du coup, je n'ai pas non plus perdu trop d'énergie. Il fallait que je garde des forces au cas où ça arrive au sprint. Finalement, c'est rentré à deux kilomètres de l'arrivée. J'avais encore du jus pour obtenir une belle place, surtout que ce genre de sprint en montée me convient bien. Evidemment, j'avais quand même un peu de tension car c'est une finale de Coupe de France. J'ai viré vers la 3e position en bas du dernier virage, j'ai lancé de loin pour être le mieux placé possible. Notre objectif était de gagner la Coupe de France, pas forcément la victoire sur la finale. Il fallait que je tente, faire 2e c'est déjà parfait. Benoît Daeninck était vraiment fort sur le sprint. Je l'ai vu remonter aux 150 mètres. Je n'ai rien pu faire, il était lancé. Nos places de 2e et 13e (Romain Guillemois) suffisent pour qu'on remporte la Coupe de France. La journée n'est pas parfaite. Guillaume (Thévenot) est tombé vers le km 50, Thomas (Boudat) a chuté dans le dernier tour.
Je me sentais bien, j'avais coupé après le Championnat de France Espoir. J'ai vu que j'avais de bonnes sensations le week-end dernier. Dimanche prochain, je serai sur Paris-Connerré qui me convient bien, j'enchaînerai avec Paris-Tours. »

Maxime Renault (Sojasun espoir-ACNC)
3e de Paris-Chalette-Vierzon
« Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. C'est une finale de Coupe de France donc je savais que ça n'allait pas se jouer comme l'an dernier, quand j'avais gagné la course. En début de course, on avait Cédric (Delaplace) devant donc c'était parfait. Je n'étais pas top, je me sentais moins bien que les week-ends précédents. Quand j'ai vu que ça allait arriver au sprint, je me suis dit qu'il fallait débrancher. C'était une arrivée en bosse qui me convenait plutôt bien. Quand Cardis et Daeninck ont lancé, j'étais vraiment trop loin, vers la 20e position. Je n'ai pas pu revenir, ils étaient plus forts. Faire un podium sur une Coupe de France, c'est déjà bien. Depuis que je sais que je passe pro (chez BigMat-Auber 93), je cours beaucoup plus détendu. J'espère gagner une course avant la fin de l'année. Si ce n'est pas le cas, ça ne serait pas dramatique. Il me reste Blangy et Connerré notamment. »