Janvier est arrivé. Le thermomètre descend régulièrement sous les 0°C et pourtant, il n’y a pas de quoi refroidir Yan Gras. "J’ai toujours aimé le froid. On entre dans la période de la saison que je préfère et les rendez-vous majeurs approchent", déclare-t-il à DirectVelo.

« JE N’AI PAS DE PRESSION »

A commencer par le Championnat de France à Lanarvily. Quatrième en 2016 dans le bourbier de Besançon : "j'avais presque le goût de la médaille dans la bouche". Il a confirmé cette saison avec une 4e place au classement général de la Coupe de France (le classement). "Dans l’ensemble je suis satisfait même si sans deux chutes à Nommay j’aurais peut-être pu viser mieux que ma 7e place. Mais les Coupes de France, comme le Championnat, restent des courses d’un jour, prévient-il. Je ne me considère pas comme le favori donc je n’ai pas de pression".

Sur le papier, une petite dizaine de coureurs peuvent prétendre au podium. Sur un circuit réputé difficile (lire ici), le coureur du Cross Team by G4 aura sans doute son mot à dire. "Tout peut arriver et je donnerai le meilleur de moi-même peu importe le scénario de la course".

CAP SUR LA FIN DE SAISON

Pour les meilleurs Espoirs français, il y a certes un titre à aller chercher mais aussi des places pour le Championnat du Monde à Bieles (Luxembourg). "J’aimerais disputer les deux Coupes du Monde et bien sûr le Championnat du Monde mais j’imagine que c’est dans la tête de tous les coureurs. A Zolder, j’étais avec la tête de course. J’ai montré que l’on pouvait compter sur moi, même si un ennui dans le dernier tour m’a fait perdre pas mal de places", regrette-t-il.

En effet, cette campagne de Coupe du Monde aura été plus difficile pour Yan Gras qui avait tout de suite obtenu des résultats pour ses débuts dans la catégorie. Justement en janvier dernier : 5e à Hoogerheide (lire ici) et 12e à Lignières. "Ça ne m’inquiète pas. Je n’ai pas eu de supers sensations sur les deux manches de la Coupe du Monde mais il n’y pas de raisons de ne pas inverser la tendance".