Marion Norbert-Riberolle : « On change nos habitudes »

Marion Norbert-Riberolle avait des choses à dire, ce dimanche, à l'arrivée du Championnat d'Europe de cyclo-cross. Elle a d'abord commenté son bon départ. "D'habitude, c'est mon point faible. J'ai fait plusieurs déplacements depuis le début de saison pour aller chercher des points UCI et partir en première ligne au niveau international. Je suis satisfaite, je n'ai pas fait tout ça pour rien", apprécie celle qui a pris la 8e place de l'épreuve Espoirs Féminines, dominée par les Néerlandaises (voir classement).

Puis elle est revenue sur ce qui l'a perturbée ces derniers jours : le refus de la fédération française de la laisser travailler avec son staff habituel. "Le problème, c'est qu'on travaille toute l'année avec les mêmes personnes et que sur les deux grands Championnats de la saison, on doit changer nos habitudes. C'est mon plus mauvais résultat de la saison en ne tenant compte que des Espoirs. Je suis donc partagée sur mon résultat. C'est un Championnat, pas la course du coin... On change tout au dernier moment alors que nous avons mis des choses en place avec ma nouvelle équipe (Vondelmolen)". La Française reconnaît avoir parfois du mal au niveau psychologique. "Je dois gérer le stress alors si on me rajoute « ça »... J'espère que ça ira dans le bon sens", souffle-t-elle.

« C’ÉTAIT LA GUERRE AVEC LES NÉERLANDAISES »

Marion Norbert-Riberolle a également été perturbée par les Néerlandaises. "C'était un peu la guerre avec elles. Je suis tombée deux fois, regrette-t-elle. Je m'étais déjà titillée avec Manon Bakker. Aujourd'hui, elle m'a fait un sale coup dans les petites montées, puis nous nous sommes accrochées dans la forêt". En revanche, elle n'est pas surprise de voir les Néerlandaises dominer cette course, à domicile. "Elles étaient cinq à pouvoir gagner. Elles dominent la saison. Ça veut peut-être dire quelque chose", juge-t-elle. Pour réaliser de meilleures performances, elle attend désormais une aide du... ciel. "Quand la boue arrivera, ça sera autre chose. Je n'attends que ça !", sourit l'Espoir 2e année.

A 19 ans, elle sait aussi qu'elle a encore des choses à apprendre. "Le circuit était hyper roulant aujourd'hui (dimanche). Il y avait beaucoup de virages très techniques. Ce n'est que ma deuxième saison de cyclo-cross. J'ai un bon entraîneur, Geert Wellens qui était un spécialiste de la discipline. J'habite en Belgique. C'est pratique car je peux bien bosser la technique en allant rouler le mercredi sur les circuits du week-end", apprécie-t-elle.

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