Tour de Côte d'Or - Et. 2 : Les réactions

Thomas Bouteille (CC Etupes) a remporté ce samedi la 2e étape du Tour de Côte d’Or, disputée sur 137 km entre Pouilly-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine. Il devance Pierre-Luc Périchon (SCO Dijon) et Yoann Barbas (Chambéry CF). Sébastien Hoareau (VC Caladois) est le nouveau leader de l'épreuve.  Retrouvez ci-dessous les réactions des protagonistes de l'étape.

Thomas Bouteille (CC Etupes)
Vainqueur de l’étape
« Tout s’est décanté dans la première côte qui était celle des championnats de France d’il y a deux ans, à la sortie de Semur. J’ai suivi le groupe qui est sorti. Tout le monde s’est rapidement mis à rouler et on a vite pris de l’avance. A 5 km de l’arrivée, Yoann Barbas a attaqué, Pierre-Luc Périchon est ressorti derrière et je l’ai suivi. On a tout de suite bien collaboré. A 300 mètres de la ligne environ, j’avais vu sur le roadbook que se trouvait un virage en épingle. J’ai viré en troisième position dans le virage. Barbas et Périchon sont allés au ralenti dans ce dernier virage, contrairement à moi, et ils avaient un trop gros développement. C’était donc impossible pour eux de relancer pendant que j’ai pu, moi, monter les dents. Pour le classement général, nous avions Nicolas Boisson et Sébastien Grédy qui étaient bien placés mais ils n’ont pas pu être dans le bon coup aujourd’hui. Autant dire que ça va être tendu. Mais on a une victoire d’étape maintenant et c’est le principal.»

Sébastien Hoareau (VC Caladois)
6e de l’étape et nouveau maillot jaune
« Toute mon équipe a réalisé un gros boulot au début de l’étape. J’ai attendu mon heure jusqu’à la première côte. Je ne la connaissais pas mais on m’en avait parlé et j’étais bien placé. Lorsque les trois ont pris la fuite dans les derniers kilomètres, je n’ai pas cherché à revenir sur eux afin de ne pas se disperser. Je marquais surtout Stéphane Benetière et Mathieu Teychenne qui se trouvaient dans le même temps que moi au classement général. Et je règle le sprint du groupe, ce qui me permet de récupérer le maillot de leader à la place. Je suis déjà bien content de l’avoir sur une étape. Demain, ce sera dur de le conserver après le chrono par équipes face au Creusot et à Chambéry. On va essayer de ne pas trop perdre de temps. »

Pierre-Luc Périchon (SCO Dijon)
2e de l’étape
« Dans les 30-40 derniers kilomètres, je ne me sentais pas très bien mais mon coéquipier Olivier Grammaire m’a poussé à prendre quelques relais. De toute façon, il fallait que je passe vu qu’un éventail s’était formé. A 4-5 km de l’arrivée, j’ai fait l’effort pour revenir sur Yoann Barbas. Je ne pensais pas qu’on irait au bout. A 800 mètres de la ligne, j’ai arrêté de passer des relais. J’attaque 50 mètres avant le virage. Malheureusement, j’avais complètement oublié ce dernier virage et je le négocie mal en plus. Puis, je m’emmêle les pinceaux pour passer les vitesses et je perds cinq-six mètres sur Thomas Bouteille et c’était fini. Sans cet erreur, on partait sur un même pied d’égalité. Néanmoins, il s’agit tout de même d’une grosse journée pour nous avec Jérémie Dérangère qui se replace dans le Top 5 et remporte le classement des Rushs, sans oublier ma place de 2e. »

Stéphane Benetière (Creusot Cyclisme)
11e de l’étape, 2e au classement général et meilleur grimpeur
« Je ne pensais pas que la grande offensive se lancerait aussi hâtivement. Pour ce qui est du maillot de meilleur grimpeur, j’ai géré. Je n’insistais pas face à Paul Moucheraud en haut des bosses. Quand les trois sont partis dans le final, j’ai laissé faire. Je me méfiais surtout des coureurs de Chambéry qui étaient quatre, mais un peu moins d’Hoareau qui était esseulé. A l’arrivée, mon coéquipier Etienne Fedrigo me lance le sprint mais je me fais déborder par une vague avec Hoareau et Jeannin. Le plus important était de rester dans le même temps qu'Hoareau et Teychenne.
Demain matin pour le chrono par équipes, on perd encore Frédéric Finot. Avec Sylvain Georges, on avait un avantage sur Chambéry. Sans lui, on était à égalité. Mais avec Finot en moins de surcroît, on se retrouve derrière Chambéry. Demain après-midi, lors de l’étape en ligne, 60 kilomètres de descente et de plat seront au programme après les grosses difficultés. Il sera compliqué de prendre du temps. En outre, nous ne sommes plus que trois dans le même temps, donc il n’y aura pas de mystère. »

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