FFC : Les thèmes fondamentaux vus par Guimard

Candidat, à l'instar de Michel Callot et de David Lappartient à la présidence de la Fédération Française de Cyclisme, Cyrille Guimard a fait part ce week-end aux médias de ses idées sur des thèmes fondamentaux. Retrouvez ci-dessous son communiqué.

Thèmes fondamentaux de la restructuration de notre cyclisme

- Dopage : Il ne faut pas baisser la garde, sinon la « mort » de notre sport sera au bout du chemin. Mais il faut aussi cesser l’hypermédiatisation - que nous entretenons - qui amène la désinformation. Nous ne sommes pas obligés de nous flageller ! Nous avons aujourd’hui les arguments et les outils pour démontrer que le cyclisme est sûrement la discipline ou le dopage est le mieux maîtrisé. Moins de 5 % de cas douteux !! Et parmi ces 5%, une majorité de pathologies médicales.

- Club au cœur du  système : Nous devons avoir une profonde réflexion sur la valorisation de nos clubs et de leurs bénévoles, en  les plaçant au cœur du système. Le club est la pierre angulaire de notre sport. Nous devons lui permettre de trouver les outils pour évoluer et trouver sa place dans une société et un monde qui bouge de plus en plus vite.

- Crédibilité des entraîneurs : Il est impératif  de redonner une autorité et une crédibilité à nos éducateurs (BF) et nos entraîneurs (BE). L’entraîneur doit pouvoir exercer pleinement ses responsabilités, ses compétences et être le vrai responsable de l’activité sportive des coureurs, quelle que soit la catégorie et le niveau. Ou alors il faut arrêter de faire passer des examens et des diplômes...et d’imposer des entraîneurs dans les clubs.

- L'administratif et le juridique : Il est indispensable d'uniformiser, de simplifier et de valider au plan  national les obligations des organisations de clubs et des coureurs (arrêtés préfectoraux, Urssaf, assurances, etc...). Pourquoi pas des structures charger uniquement des organisations et des évènements sportifs ?  La réflexion est ouverte...

- Loisir et compétition : Il y a les coureurs qui font de la compétition  avec un objectif de carrière et ceux qui font de la compétition pour leur loisir.
A partir de quel moment  passe-t-on du cyclisme de compétition à la compétition  loisir ? Ou met-on le curseur ?  

- ProTour UCI : Tout circuit fermé engendre « diktat » et protectionnisme. Ce type de système engendre, par obligation, des réflexes maffieux avec tous leurs effets collatéraux. Il s'agit d'un sujet national et international, mais nous pouvons et nous devons nous exprimer et agir.

- Tour de France : Il fait parti du patrimoine français et nous devons mettre en place les moyens de le protéger,  la réciprocité doit aussi  être la règle.

- Simplification : Il faut travailler à la simplification des règlements techniques et sportifs, administratifs et juridiques  pour une meilleure compréhension et une meilleure lisibilité.

- Spectateurs : Sous toutes ses formes, il est le vrai et seul client du cyclisme. Les responsables de notre sport l’oublient beaucoup trop souvent. La lecture de nos épreuves doit être simple. Pourquoi autant de catégories d’épreuves, autant de catégories d’âges ? Quelles sont les lois physiologiques qui doivent s’imposer ? Débat intéressant !

- Communication et marketing : Deux ateliers faciles à construire puisque notre fédération  est aujourd’hui dépourvue de toutes politiques, stratégies et de philosophie. Avez-vous vu une entreprise fonctionner sans ses deux outils.

En conclusion : Je veux travailler à la restauration de notre sport et à la préservation de ses valeurs. Mon devoir de dirigeant, d’élu responsable est de léguer aux jeunes coureurs, aux futurs dirigeants, à l’ensemble des bénévoles, des outils sains, simples et efficaces.
Il nous faut être capable de préserver la capacité des acteurs actuels, toutes disciplines confondues, valides et  handicapés, de poursuivre la pratique de ce magnifique sport qu'est le cyclisme. Sachons regarder, étudier ce qui se passe dans les autres fédérations tous sports confondus, y compris à l’étranger, ne nous prenons pas pour le nombril du monde, il nous faut être conscient que nous devons nos brillants résultats  au JO  aux disciplines jeunes, BMX,  VTT et que nous sommes en nette recul sur la piste.

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