Loïc Guillaume voulait assurer ses arrières

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Loïc Guillaume a mis le cap à l’ouest en 2017. Sociétaire du CC Nogent-sur-Oise l’an passé, le Francilien a décidé de rejoindre les rangs de la Sojasun espoir-ACNC cette saison. "La situation était instable à Nogent, on ne savait pas vraiment si on serait toujours en DN1 en 2017, j’ai donc voulu assurer mes arrières", dévoile à DirectVelo celui qui souhaitait absolument rester dans l’élite du peloton amateur, et qui tient à souligner le caractère professionnel de son ancienne équipe, même dans les moments les plus délicats. "On ne remarquait pas les problèmes. Sur le plan sportif, tout allait bien".

Contacté par la formation bretonne de Sojasun en 2016, le coureur de 20 ans a donc sauté sur l’occasion et rejoint une structure qui va lui permettre de découvrir "de belles classiques comme celles du début de saison, en Bretagne justement". Enthousiaste après le premier rassemblement avec ses nouveaux coéquipiers en novembre dernier, celui qui réside dans le Val d’Oise ne craint pas les trajets vers Rennes pour rejoindre un groupe dans lequel il s’est déjà bien intégré. "Ça va vite en train maintenant, et c’est la seule chose qui va vraiment changer dans mes habitudes", précise celui qui va conserver le même entraineur, Frédéric Blanchon.

Auteur d’une "bonne première année chez les Espoirs", le vainqueur du Grand Prix d’Hamel (Toutes Catégories) en juin dernier estime avoir "beaucoup appris le métier avec des coureurs comme Jérémy Lecroq ou Corentin Ermenault". Et si Loïc Guillaume a un regret, c’est seulement "le manque de résultats en Elite Nationale" qu’il souhaite effacer dans les mois à venir sous des couleurs flambant neuves. "Je veux avoir de gros résultats à ce niveau, être aussi performant en Classe 2 et me faire plaisir sur des courses telles que le Paris-Roubaix Espoirs, qui me fait rêver à fond, ou le Tour de Bretagne", se réjouit-il à l’avance. 

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