Julian Alaphilippe : « Je n’ai pas le choix »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Dans quel état d’esprit Julian Alaphilippe se présente-t-il sur le Championnat de France de Mantes-la-Jolie ? A l’aise sur pratiquement tous les types de parcours, le sociétaire de la Quick Step-Floors sait qu’il devra s’armer de patience ce dimanche, dans les Yvelines. “Je n’ai aucun intérêt à aller dans une échappée. On est trois coureurs dans l’équipe (avec Rémi Cavagna et Florian Sénéchal, NDLR). Si tout se passe bien, je n’aurai pas grand-chose à faire, si ce n’est d’attendre le meilleur moment”, expliquait-il à DirectVelo en marge de la présentation des équipes. “Ce n’est pas le scénario de course qui me plaît le plus, mais je n’ai pas le choix face à des équipes surreprésentées. On ne va pas dynamiter la course comme si on était 20 coureurs”.  

« PRÉDESTINÉ AUX SPRINTEURS »

En terme de scénario de course, le lauréat de la dernière Flèche Wallonne est dans le flou. “Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Ca a quand même l’air prédestiné aux sprinteurs. Mais si la course est difficile et rendue usante par les attaques, la chaleur, le vent… Sur le papier, ce n’est pas le circuit idéal pour moi mais ce n’est pas grave”. Et si la forme chaleur qui s’abat sur ces Championnats depuis le début des épreuves jeudi était un élément important ? “250 kilomètres avec plus de 30°C, ça peut jouer sur la course. Des coureurs digèrent mal ces températures. Moi, ça ne me gêne pas forcément. Je préfère ça que la pluie et 3°C. On a déjà vu au chrono des contre-performances à cause de ça. Ce sera encore plus le cas dimanche”.

« UNE CHANCE À SAISIR »

Peu importe la météo et le parcours, le récent vainqueur d’étape sur le Critérium du Dauphiné sera à surveiller comme le lait sur le feu. “C’est une chance à saisir, une opportunité d’aller chercher le maillot. Même si ça ne se passe bien, ce sera un bon entraînement à quelques jours du début du Tour de France”, lâche-t-il comme pour s’ôter un éventuel trop-plein de pression. “Je sors d’un gros stage de préparation dans les Alpes et les Pyrénées. Je suis déjà concentré sur le Tour. Mais j’espère porter le maillot un jour”.

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