L’Amicale Cycliste Bisontine débute un nouveau cycle. Fraîchement labellisée en National 1, l’équipe doubiste a réussi à mettre en place un projet de longue haleine. Si cette accession à l’Élite n’a pas été un long fleuve tranquille, la satisfaction est de rigueur une fois la décision entérinée. “C’était un hiver mouvementé avec le refus en première instance, mais il y avait une grosse volonté de la part de l'ensemble du club et des partenaires publics ou privés d’évoluer à cet échelon. Les collectivités nous ont suivis dès le début. C’était un petit échec d’être refusé en première instance, mais on a bossé un gros coup pour y parvenir”, explique Alexis Brodbeck à DirectVelo.

Pour l’Amicale Cycliste Bisontine, évoluer en Nationale 1 semblait une évidence. Dès la fin de l’été, la décision a été prise d'annoncer la candidature. “Ça allait dans la suite logique du club depuis dix ans. Notre structure Juniors a accueilli des coureurs comme Thibaut Pinot. C’était la continuité des échelons de formation du club”. À l’avenir, l’un des objectifs du club sera de conserver ses meilleurs éléments, chose qu’il ne parvient pas à faire à l’heure actuelle. Ces dernières années, l’ACB a servi de tremplin à de nombreux talents qui ont par la suite rejoint une DN1 avant de signer chez les pros, à l’instar de Romain Seigle ou Jaakko Hänninen, dernièrement. “J’espère que l’on pourra garder les coureurs qui allaient dans des N1 lorsque nous étions en DN2. On souhaite continuer à accompagner nos coureurs vers le haut niveau et le professionnalisme. On veut s’adapter à la N1 par les résultats et par la formation”, reprend Alexis Brodbeck qui se réjouit de ne pas avoir “d’épée de Damoclès” au-dessus de la tête suite à la suppression du système des relégations.

« UN BON NOYAU »

Ainsi, le directeur sportif a bâti son équipe de manière à créer un équilibre entre jeunesse et expérience. “On a un bon noyau, apprécie celui qui est notamment parvenu à recruter Simon Combes ou encore Matthew Teggart. Je voulais m’appuyer sur des cadres avec de l'expérience. Nous avons également nos Australiens Harrison Bailey, mais aussi Mathew Ross qui est là depuis quelques saisons. Ils sont bien intégrés. Matthew Teggart connaît déjà la maison. Derrière, on a rajeuni le groupe. C’est l’un de nos objectifs à plus long terme. On a huit Espoirs. On veut attendre les deux ou trois prochaines saisons pour les faire évoluer à haut niveau”. Grâce cet alliage, Alexis Brodbeck espère parvenir à obtenir des résultats. De plus, l’arrivée de Francis Mourey au sein de la structure (lire ici) devrait parvenir à chacun de bénéficier du vécu de l’ancien professionnel.

Cette saison, l’objectif premier de l’Amicale Cycliste Bisontine sera simple : démontrer que le club a sa place en National 1. 5e de la dernière Coupe de France DN2, les Bisontins n’ont pas obtenu leur accession à l’Élite sur le plan sportif. “Certains nous reprochent notre niveau sportif donc pour nous, c’est un défi de montrer qu’ils avaient tort. On sait ce que l'on vaut sur le papier, mais on le sait aussi sur le terrain”. Pour y parvenir, les Doubistes auront à coeur de lever les bras en Élite Nationale. Pour eux, la Coupe de France constituera également l'un des rendez-vous importants. “On veut s’implanter rapidement parmi les N1. Les manches de Coupe de France nous plaisent bien, notamment le contre-la-montre par équipes. Il aura une place importante. L’an dernier, on avait terminé 4e de cet exercice en DN2. On va mettre en place notre façon de bosser. Le but sera de ne pas avoir de regrets”. Côté calendrier, l’équipe devrait notamment disputer le Tour du Jura, le Tour d’Eure-et-Loir ou encore Liège-Bastogne-Liège Espoirs. En attendant d’autres invitations pour des Classe 2.